Le coup de théâtre s’est joué le 11 avril 2019. Animal retranché depuis des années dans l’ambassade londonienne de l’Equateur, Julian Assange est délogé de sa cache afin de répondre aux poursuites qui le visent. Le fondateur de WikiLeaks, l’organisation spécialisée dans la divulgation de secrets diplomatiques, se rappelle ainsi à notre bon souvenir. Derrière Julian Assange se cache le visage médiatique d’une nouvelle lutte des classes à l’ère numérique.
D’un côté, les multinationales technologiques et les gouvernements qui contrôlent les canaux et le stockage de l’information. De l’autre, des hackers libertaires qui considèrent l’information comme un bien commun et s’emploient à la rendre publique par le piratage des systèmes informatiques. WikiLeaks marque une rupture. Le « Siècle des Lumières » numériques des années 1990 à 2010, où le monde a vécu l’éruption du partage de l’information, est révolu. L’internet devient un nouvel océan où interviennent les pirates des temps modernes.
Programme
14h-15h30 – La surveillance au quotidien : présentation et pratiques de sécurité individuelles
Animation Cleo Charollais (EPFZ)
15h30-16h30 – Surveillance de masse et liberté d’information
Rencontre avec Mehdi Atmani
17h-18h – Présentation et discussion sur l’hacktivisme depuis les années 1990
Cleo Charollais (EPFZ) et Aurélien Maignant (UNIL)